histoire Belge

C’est l’histoire d’un groupe d’amis qui jouent à l’EURO Millions depuis plusieurs semaines et qui croient avoir touchés le pactole vendredi dernier. Hélas, l’un (en fait l’une) d’entre eux, parce qu’il manquait 30 € n’a pas validé le bulletin et a confié au hasard le soin de choisir les numéros de la grille. La déconvenue fut à la hauteur des espoirs qu’avait fait naître le tirage.

Les rêves de ces gens ? Partir en vacances, acheter des jouets à Noël. Ils auraient du gagner environ 1 million d’euros chacun. Dans cette région sinistrée de Belgique du Sud (donc pas loin du Nord de la France), un rayon de soleil a brillé pendant quelques minutes.

Après sont arrivés les rapaces, les journalistes, les avocats marrons – toujours prêts à les tirer du feu – rapides à conseiller de traîner la Française des Jeux en justice (la joueuse qui a changé la combinaison est la libraire habilitée à enregistrer les bulletins). Les micros se sont tendus quelques instants, pleins de fausse sollicitude. Et nous téléspectateurs regardons, mi-amusés, mi-apitoyés ces belges – parce qu’en plus ils ont l’accent – en pensant que cela ne peut arriver que là-bas.

Pourtant des gogos, il y en a plein. Par exemple, mon maître fait un loto avec ses collègues tous les vendredi 13. Il n’a jamais gagné, mais récemment, l’un d’entre-eux n’est jamais revenu travaillé, et personne n’a fait le rapprochement. Louche non ?

Ouaf Ouaf