29.8.06

A ne pas acheter sous peine de devenir idiot


Vous avez surement entendu cette rengaine qui nous casse les oreilles depuis le début de l'été... Si c'est le chauve inévitable - la doublure du génial chauve de Lavelanet, gardien de but de l'équipe de France -Pascal OBISPO.

Franchement je n'aimais déja pas l'omniprésence du bonhomme, mais là il touche avec cet album deux choses sacrées pour mon maître : Charles BAUDELAIRE et les années 80.

Du génial poête, le titre bidon "les fleurs du bien", censé racoler auprès du grand public qui doit avoir l'impression d'acheter un peu de culture avec cette soupe, il pompe sans vergogne le titre !!

Et ces chères années 80 ! Les souvenirs des quadra évoqués par grand guignol !! Et les radios "libres" complices...

Manque plus qu' Halliday soutienne Sarko... Ils me feraient presque apprécier Pagny, ces c... là.

Ouaf Ouaf

PS : gardez vous sous pour le 2 octobre, sortie du disque de Renaud

28.8.06

La rose et les éléphants

Rien à voir avec une fable de Jean de la Fontaine, ni avec un bon vieux film de Sergio Leone -quoi que, selon vos goûts et votre imagination, vous puissiez y trouver un bon, une brute ou un truand - cette histoire s'est passée ce week end à la Rochelle.

Il était une fois une fleur du Poitou qui après avoir longtemps sommeillé devint la préférée des manants et vilains de la contrée qui voulurent en faire leur suzeraine. Les autres barons ne l'entendirent pas de cette oreilles et envoyèrent un troupeau d'éléphants pour écraser la petite rose qui commençait à monter trop haut. Et ce qui devait arriver arriva...

Et oh, réveilez vous ! Les éléphants ont peur des souris dans les bandes dessinées seulement et la rose n'est pas si fragile que cela !

Pour que tout cela ne se termine pas mal et pour ne pas revivre un deuxième 21 avril,
Pour que les éléphants ne continuent pas à tout écrser,
Pour que revive la Rose

Moi c'est Sego ma candidate.

Ouaf Ouaf

27.8.06

La rentrée déclasse



L'été tire déja sur sa fin demain c'est la rentrée. Non, pas pour moi, je vais continuer à roupiller au soleil au bord de la piscine. C'est lui qui rentre. Il a pas fini de râler que 15 jours c'est trop court, que s'il avait su il aurait pris 1 semaine de plus, etc... Et elle, ma maitresse va rester avec moi à la maison, plutôt dans la maison de son frère. Vous vous rappellez nous construisons et nous squatons donc chez les autres le temps que ça se termine. Moi ça me va, deux chiennes avec moi, un jardin et du monde tout le temps. Si je devai vous les présenter tous, ça prendrai des jours. Pas des bobos, non désolé chti 31, faut chercher dans les premiers albums de Renaud.

Cet après midi pendant qu'elle jouait à sa game-boy (une centrale vapeur calor pressing profil mauve) il a durement gagné sa pitance en se baignant dans une eau proche de 22° !! Dure la vie...

Cathlu cet été ? Martine en vacances ? Voici la suite.

A bientôt quand même.

P.S. : dans le dernier post, mes maîtres ne critiquaient pas les bretons, juste les façons de faire de certains de nos amis restaurateurs (ceux qui veulent nous faire payer la TVA à 5.5 % et conserver la différence dans leurs poches).

24.8.06

Des crèpes et du cidre !


Ca y est, ils sont revenus de vacances !

L'air marin a l'air de leur avoir fait du bien. Ils m'ont quand même raconté un drôle de jeu auquel se livrent certains -minoritaires - restaurateurs peu scrupuleux.

Il s'agit juste d'alourdir l'adition en proposant du cidre -facturé le prix fort même s'il n'est pas bu - des crèpes vendues le prix du caviar ou des desserts factices. Qu'importe de plumer le pigeon -pardon le touriste- puisque celui-ci ne reviendra pas... sauf que le dit touriste, pas si fou achète le lendemain de quoi manger dans le premier Lecl.... venu. A ce jeu là, globalement c'est toute la profession de la restauration qui y perd. Menfin, ce jeu bête se joue aussi sur la côte d'azur ou place Montmartre ou place du Capitole...

A part ça super les vacances, belle la Bretagne et dure la rentrée de lundi.

Oauf Ouaf à bientôt

10.8.06

Les fracas de l'Histoire



Pour tous ceux qui recherchent de la lecture pour l'été, sans prise de tête mais en apprennant quelque chose, je ne saurais trop vous conseiller ce que lit mon maître en ce moment.

Bernard MAHOUX, médiévalsite méridionnal, nous entraine au fil des romans qui composent la série "la malédiction des Trencavel", dans les prémices des premieres guerres de religion qui ensanglantèrent le pays de la langue d'OC au moyen age : la croisade contre l'hérésie cathare.

Si vous aimez le beau langage fleurit d'autrefois, les héroïnes peu farouches, les exploits des chevalies vous aimerez ces livres. Et surtout vous apprendrez et reconnaitrez (pour les habitants du triangle Toulouse-Albi-Béziers) des lieux familiers.

Et si le coeur vous en dit, allez visiter les restes de la forteresse de Montségur où perirent dans les flammes les derniers cathares victimes de l'intolérance et surtout de l'apétit des seigneurs du Nord qui conquirent le Languedoc sous le couvert de la religion.

Sur ces belles parôles, grosse léchouille à tous. Ah oui ! mes maîtres viennet de décider de partir en vacances en Bretagne. Donc pas de blog entre le 13 et le 20 août.

Ouaf Ouaf et à demain

opiûm et les Irlandais

Ce soir nous étions de sortie.

Enfin, ce n'est pas moi, se sont mes maîtres. Les vacances ne sont pas encore commencées que les voila déja en vadrouille. Cette fois ce sont des pôtes Irlandais de passage à Toulouse qui les ont fait sortir et pas n'importe où. Ils se sont fait inviter au restaurant "les caves de la Maréchale" à Toulouse.

Dire que je n'y mettrai jamais une patte ! Pas assez select, le westie mal fagoté pour ce genre d'endroit. Pourtant, plutôt sympa les caves. Faut dire qu'elles datent du XIIIe siècle et qu'elles en ont vu passer du monde.

Ce soir plutot que de râler, je voudrais tirer mon chapeau à des européens qui font peu de bruit, travaillent comme des fous et qui sont d'une gentilesse extraordinaire. Les Irlandais. Ceux du sud comme ceux du nord, ils jouent tous au rugby sous le même maillot d'ailleurs.

Une anecdote : tu demandes ton chemin à un Irlandais alors que tu es perdu dans Dublin, il ne se contente pas de te montrer ou de t'expliquer la direction ; il fait demi tour s'il le faut et te conduit là où tu veux aller. Véridique et vécu.

Autre exemple : mes maîtres ont vendu une petite maison à des Irlandais. Se sont aujourd'hui des amis (ceux qui les ont fait sortir ce soir) et ils ont la maison à leur disposition. Et des français qu'auraient ils fait de la maison qu'ils viendrait d'acheter ? Hein, changer les serrures ? C'est pas moi qui l'ai dit ! Mauvaise langue Chti...

Ca tombe bien, j'adorais cette maison.

A plus

Oauf ouaf

8.8.06

lettre à Anne O'nyme







Cher Anne O'nyme,

Je t'écris ces quelques lignes bien que l'on ne se connaisse pas et pour cause. En fait je répond au mot que tu as laissé à mes maîtres dimanche soir, dans la boite à lettres. Ce court message, non signé, mais c'est normal de ta part, disait littéralement ceci :

"si vos chiens aboies apré 10 h 00, j'apele la police je ve dormire"

Chère Anne, je respecte ton orthographe, si particulière qu'elle est indémodable. C'est la même que celle qui disait en 1943 "mé voisins sont dé juifs, vené lé cherché signé un bon français".

Bon, je vous entend déjà dire que j'exagère, que montrer son exaspération à l'encontre de chiens qui aboient après 22 h 00 et dénoncer son prochain, il y a de la marge. Je vous l'accorde.

Mais permettez moi de signaler des similitudes : l'appel à la police, fréquent de nos jours. Et surtout, le courage (ou la timidité ou la modestie - le délateur est un héros modeste) qui empêche de signer. Et qui empêche surtout mes maîtres de s'excuser auprès du voisin que nous avons dérangé.

Alors surtout, cher Anne O'nyme, signez vos courriers, nous ne mordons pas !

Allez promis, la prochaine fois qu'ils sortent, on sera sage.

Ouaf ouaf

7.8.06

le parrainage, une autre façon d'aider les enfants


Mes maîtres ont souhaité pouvoir intervenir sur mon blog. Comme c'est pour une bonne cause, et que je suis un brave chien, je leur laisse la parole pour ce soir.

Le parrainage, c'est quoi ? Parrainer, c'est du bonheur à partager...

C'est verser une contribution régulière qui permet à l’enfant parrainé d'avoir une chance d’être sauvé de la misère, de pouvoir aller à l’école, être soigné, protégé, habillé. Les bienfaits du parrainage ne s’arrêtent pas là. L’enfant fait partie d’un programme de développement qui améliore les structures scolaires, les conditions d’hygiène et l’habitat. Ce programme vise aussi à développer les ressources de la famille via le micro-crédit ou la mise en place d’activités génératrices de revenus.

L'expérience personnelle de notre famille : nous parrainons une petite fille de Madagascar qui a 14 ans et avec laquelle nous correspondons depuis maintenant 2 ans. Le bulletin de liaison de l'association Partage (voir lien pour plus de détail) nous permet de mieux connaître ce pays, les difficultés qu'il traverse et surtout le travail formidable que fait sur place l'ASA pour aider des familles malgaches à se sortir de la misère. Partage a des programmes dans différents pays du monde (Liban, Madagascar, Benin, Brésil, Haïti, Népal et même en France).

L'association Partage est l'une des associations françaises qui permet le parrainage. Si vous souhaitez aider des enfants comme nous le faisons modestement, voici l'adresse :

Partage, association humanitaire française , 40, rue Vivenel - 60200 Compiègne - France Tél : 03 44 20 92 92 - Fax : 03 44 20 94 95 - Mail :

5.8.06

Moi aussi je sais lire ( ah qu'as tu lu mon p'tit loup ?)


Il y a des livres que l'on aimerait avoir soi-même écrit.

La chambre de la Stella en fait partie pour ce qui me concerne.

L'auteur Jean-Baptiste HARANG - avec un E- Bravo CATHULU qui gagne le prix mis en jeu pour le 1er concours Opiumesque de ce blog - a obtenu le prix du livre Inter en 2006 pour ce roman.

Il part de la description d'une maison familiale pour nous parler... de secrets de famille.

Loin des déballages des émissions de télé - ou du livre de B. Castaldi pour ne plus en parler - c'est avec infiniment de pudeur que l'auteur parle des origines de son père, de ce secret trop longtemps gardé, de la difficulté de parler de certaines choses dans la France rurale d'il n'y a pas si longtemps.

En fait c'est de nous qu'il parle. Et comme il le fait très bien, c'est prenant, c'est beau, c'est réussi.

Il faudra que la prochaine fois, je vous parle d'un livre que je n'ai pas aimé sinon vous allez vous demander où est le Westie de mauvaise humeur.

Ouaf Ouaf

PS : vous avez vu : j'ai publié 2 messages au lieu d'1 seul prévu ce week-end. Qu'est ce qu'on dit à son toutou chéri ?

Comment éviter de faire tapisserie tout un samedi



"Faire tapisserie se dit de personnes qui vont à un bal sans y participer"

Et bien être un chien m'a permis d'éviter de devoir aider mes maîtres qui se sont mis en tête aujourd'hui 5 août de refaire la tapisserie de la chambre qu'ils occupent actuellement.

Je passe sur l'idée saugrenue qui consiste à faire construire leur propre maison par des entreprises pour bricoler chez les autres - fussent-ils de la famille - mais ils ne sont pas très doués.

Dès le début, ça partait mal ; la table à encoller : introuvable, les outils : pas où il devraient être. Et encore cette fois on n'a pas eu droit aux allers et retours chez le fournisseur pour chercher du matériel. Bizarre, il doivent garder ça pour les gros travaux quand nous serons à la campagne, loin de tout centre commercial.

La cousine Ussy (westie également) et moi nous sommes donc installés pas très loin pour les regarder. Il ne faut pas qu'ils nous fassent ça souvent ; on était morts de rire.

"ça va prendre la matinée " râla-t-il

"tout au plus" le rassura-t-elle.

Il doit y avoir un ange gardien pour les apprentis bricoleurs car ils s'en sont sortis sans bobos (bien qu'ils en soient, des bobos). Ben oui, les bobos ça bricole aussi. Il parait même que ça blogue ?! Serais je le premier chien bobo de l'histoire ?

Mais bon je m'éloigne de mon sujet.

Après des jurons, des découpes, des montées et des descentes d'escalier, bref vers 19 h 00, c'était fini.

Super samedi. Où sont les ballades en montagne programmées cet hiver ?

Bref, pour m'occuper j'ai surfé et découvert cette adresse : http://www.adgame-wonderland.de/type/bayeux.php où on peut créer soit même des ... tapisseries de Bayeux.

Ouaf Ouaf

4.8.06

Un salaud si ordinaire


Ou comment visiter 40 ans d'histoire de France, au travers la vie d'un policier ordinaire, si ordinaire. Didier DAENINCKX nous retrace la carrière d'un petit fonctionnaire entré dans la police pendant l'occupation jusqu'à l'élection de François MITTERAND en mai 1981.

J'ai attendu page après page que l'individu en question paie pour toutes les saloperies, magouilles, manipulations ou coups bas, mais en vain. Ce type est le stéréotype du petit facho que l'on peut rencontrer un peu partout et notamment dans certaines professions.

Et c'est là le plus terrible du roman ; la relative impunité de ces gens là, tant les gouvernants, d'hier et d'aujourd'hui ont besoin deux. Il y a pire que de re-découvrir qu'une partie de la Police s'est mal conduite à certaines époques de notre hisoire, il y a aussi le doute quant au fait que tout ceci soit derrière nous... à méditer en ces temps de tout sécuritaire.

Quant au style de l'auteur, c'est du journalisme - profession de Didier DAENINCKX - c'est propre, efficace, jamais ennuyeux, une belle petite mécanique. A lire comme un document terrible mais qui maintient en éveil le citoyen qui parfois sommeille au fond de nous.

Aux antipodes du livre dont je vous parlerai dans le message de ce week end. Vous savez, le Prix du Livre Inter dont je vous demandais le titre hier. Le concours est toujours ouvert. La récompense ?

Un os.

Ouaf, Ouaf.

3.8.06

tu quoque fili ! (ou de Rome à la paté pour chien)

Vous allez trouver que c'est facile, trop facile, que je ne me suis pas foulé. Ce n'est pas que faux.

Pour ceux qui étaient - j'espère peu nombreux - devant leur poste de télé ce soir (parce que derrière on ne voit rien, plaisante ma petite maitresse) le lien devient plus évident. Alors ? Vous donnez votre langue au chien ?

Sur Canal +, sévit depuis quelques semaines ROME, un péplum qui prétend raconter l'histoire - notez SVP l'absence de H majuscule - de la cité éternelle. Mes maîtres ont allumé le poste tard dans la soirée et nous n'avons vu que les dix dernières minutes. Je me suis jeté sur l'écran à la première apparition du divin dictateur - mon flair ne me trompe jamais. Au passage, j'ai renversé les verres de cocktails de mes maîtres et cassé la télécommande de la T.V. Après avoir été vertement jeté dans le jardin, j'ai suivi la fin de Jules dehors à travers la fenêtre. Les livres que j'ai lu prétendent que 23 coups de poignards ont tué César. Les producteurs ont arrondi à la centaine pour faire bonne mesure ; le vainqueur d'Alésia ressemblait plus à ce que je rêve d'avoir dans la gamelle qu'à un homme.

Sinon j'achève un bon livre dont je vais vous parler demain. C'est le prix du livre Inter 2006.
Vous connaissez ? Une léchouille à la première bonne réponse.

Ouaf Ouaf !!!

2.8.06

Une paire de tongs et un téléphone


Dans la vie des hommes il s'en passe de drôles !

Une conversation m'a été rapportée, elle parait incroyable mais je la tiens de source sûre.

Un gand ami des africains rapportait qu'il aimait ce continent depuis son enfance, qu'il y avait passé de nombreuses années et en gardait le souvenir intact (le temps béni de l'heureux temps des colonies). Aussi, assurait-il, il se mettait toujours au niveau des gens du pays, fustigeant les touristes qui se conduisaient mal.

A la fin de son dernier séjour en Tunisie - au Club Med, parce que bon on a beau aimer la brousse, il y a des limites - au CLub, donc, il a remercié chaleureusement un "bon noir" qui l'avait bien servi...en lui offrant la paire de tongs qu'il portait et dont l'escl... pardon, le serveur s'était, à l'en croire, entiché.

"Fallait voir comme il était heureux" ! rapportait notre Tartarin.

Le même explorateur, de retour de son périple, mécène mais néanmoins féru de hight tech, s'est offert le plus beau téléphone dernier cri dont il a vanté les mérites et décrit les vertus de son nouvel opérateur à tous les services de l'étage.

Devinette : si mon maître lui demande son téléphone-radio-lecteur MP3-apparareil photo-organiser, tu crois qu'il va lui donner ?

Moralité : Dis moi ce dont tu as besoin, je te dirai comment t'en passer.

Ouaf, Ouaf

1.8.06

A lire, sinon il fait la gueule


Quelle vie de chien ! Dormir, manger, écrire mon blog et me recoucher... Si seulement je ne servais pas de nègre à mon maître pour écrire à sa place. Quoi ? vous ne savez pas ! Mais c'est moi qui ai écrit "en Quarantaine", son "roman".

Tu parles !

En tout cas, parlez en, faites-en de la pub ou je vais devoir m'y remettre pour un autre.

Sinon, l'actualité ne me donne pas d'os à ronger. Tout est si triste ! A nous croire reparti 15 ans en arrière avec le Liban. Je n'étais pas encore né mais j'ai beaucoup lu là dessus. A croire que tout doit être revival y compris le pire...

C'est vrai ça, téléfoot, le Liban, manque plus que Dallas, le feuilleton pourri, déguelasse.



A Tchao !